

Les GLOKdoll n’ont jamais été ces poupées de porcelaine glacée, sublimes et terrifiantes, qui hantent les films et les cauchemars. Pas d’œil vitreux à l’iris trop parfait. Juste un bouton cousu de fil noir sur du tissu. Mais l’une d’elles, rongée par une jalousie féroce, s’aventura dans une usine de jouets abandonnée. Parmi les machines rouillées et les carcasses de peluches éventrées, elle trouva un carton marqué “Poppy : à jeter”. Elle y découvrit le jouet qui allait l’inspirer. Un oeil de verre sans relâche la fixait, la plongeant dans un effroi détectable. A peine le masque de porcelaine brisé enfilé, la GLOKdoll entendit murmurer : “Let’s play Poppy !”...
Fiche technique