Infirmière Silencieuse

"Souvent en groupes, les infirmières sont court vêtues, porte un uniforme séré, moisit et souillé de sang et autres substances. L'infirmière dégage une sensualité latente, ce qui ne manque pas de susciter le trouble. Eros et Thanatos se retrouvent ici mêlés. Sa peau présente les stigmates de la putréfaction naissante. Son visage n’a rien d’humain puisqu’il semble fusionné avec des bandages en d’épais plis de chair et de cicatrices. Elle est aveugle, ne perçoit pas le mouvement mais semble être sensibles à la lumière. Elle incarne la féminité meurtrie, thème récurant dans les œuvres de l’esthétique du glauque. La vraisemblance de cette créature provoque un trouble, que la déambulation de ce personnage renforce d’autant plus. En lui donnant un physique difforme et une gesticulation étrange ponctuée de tremblements violents, la peur ressentie est plus intense car nous sommes susceptibles de nous identifier à eux sans pour autant faire partie de leur espèce."
Extrait de mon Mémoire "Théorie de l'Esthétique du Glauque"
(vous pouvez en lire plus ici)