GLOKFLIX : Tout savoir sur les GLOKdoll

On les prend pour de simples poupées. Parfois pour des peluches. Mais c’est une erreur fatale. Depuis près de dix ans, les GLOKdoll s’imposent comme des figurines textiles de collection, façonnées à Bordeaux, à la main.

De petite taille — 11 cm pour les Small, 22 cm pour les Middle, plus rares — elles tiennent dans la paume, mais déclenchent des obsessions qui ne s’éteignent jamais. Chaque exemplaire est cousu, peint, façonné avec minutie. Yeux en boutons. Bouche cousue. Jamais identiques.

Plus de 700 modèles existent. Tous en séries limitées. Tous arrachés en quelques minutes. Rien n’est produit en masse. Adopter une GLOKdoll, c’est mettre la main sur une pièce rare… et ouvrir une porte qu’on ne referme pas.

Le GLOKland, c’est comme passer de l’autre côté de l’écran : un monde parallèle qui s’ouvre sous vos pieds. Inspiré du folklore et des légendes sombres, ce territoire hanté s’étend en forêts maudites, cirques fantômes et bayous brumeux.

Chaque GLOKdoll porte la marque du lieu où elle est née, imprégnée de ses codes et de son atmosphère. Au fil du temps, GLOKville s’agrandit, la carte s’épaissit, et les fans explorent ces zones comme un Upside Down textile.

À chaque adoption, vous franchissez une faille vers une nouvelle légende cousue de fil noir.

Dans l’atelier bordelais, pas de billes ni de ponts de verre : ici, le jeu se joue avec du fil, des aiguilles et des machines qui claquent comme un gong. Chaque GLOKdoll est entièrement façonnée à la main : couture fine, peinture textile, modelage, sculpture, impression 3D et découpe laser s’enchaînent avec une régularité implacable.

Deux cerveaux et quatre mains orchestrent cette fabrique artisanale où la rigueur vaut la victoire. Cinq jours durant, Mika et le GLOKboy façonnent des poupées de collection uniques, prêtes à défier le temps.

Chaque samedi à 20h, comme un tir de départ, une nouvelle figurine textile surgit, marquant une manche de plus dans le GLOK Game : une course où seuls les adoptants les plus rapides survivent.

Chaque samedi à 20h, l’atelier se transforme en véritable laboratoire : une fournée de GLOKdoll surgit, immédiatement convoitée par des collectionneurs à l’affût. Ces séries limitées disparaissent souvent en quelques minutes, attisant une chasse au drop digne d’un trafic clandestin.

Certaines poupées réapparaissent dans des rééditions revisitées, d’autres restent introuvables à jamais. Entre rareté assumée et tension hebdomadaire, les GLOKdoll s’imposent comme la substance la plus addictive du marché textile.

Depuis plus de dix ans, l’atelier bordelais envoie ses GLOKdoll aux quatre coins du monde. Ces figurines textiles de collection — 11 cm pour les Small, 22 cm pour les Middle — tiennent dans la main, mais imposent leur présence sur les étagères des passionnés.

Avec un prix moyen de 45 € pour une Small et 70 € pour une Middle, elles s’inscrivent dans l’univers des objets de collection accessibles. Chaque exemplaire arrive dans un sachet kraft tamponné à la main, accompagné de sa carte à collectionner racontant l’histoire du modèle.

Plus qu’un simple envoi, c’est un rituel : déballer, découvrir, exposer. Les GLOKdoll ne se contentent pas de remplir une vitrine… elles alimentent une passion.

Les GLOKdoll ne se contentent pas d’être collectionnées : elles sont traquées. Elles s’accumulent, se collectionnent, comme si une seule ne suffisait jamais. Chaque adoption est une pulsion, un besoin de posséder cette possible autre version de soi-même.

Derrière leurs yeux en boutons et leur bouche cousue se cache un mécanisme intime : elles évoquent les peluches de l’enfance mais avec une faille qui attire plus qu’elle ne repousse, que l’on veut sauver des cauchemars.

On les expose, on les photographie, on les aligne en vitrines comme autant de trophées intimes. Et, inévitablement, on revient en chercher d’autres. L’obsession commence.

La horde n'est pas lente... elle est hargneuse. Elle afflue, claque des clics, déferle comme une nuée affamée. Dans les premiers rangs : on les appelle les GLOKfans.

Des prêtresses qui alignent machinalement leurs GLOKdoll comme des talismans, des Goths Rock aux doigts rapides prêts à tout pour croquer le dernier exemplaire, des Geeks Fantasy qui construisent des étagères thématiques, des Néos qui s’accrochent à l’écran en bavant nerveusement.

La contamination a même touché le clan des Artistes : le patient zéro était Julien Cassarino, qui l'a propagé à tout son groupe Rufus Bellefleur par transmission de GLOKdoll à leurs effigies. Closed Escape Game Bordeaux a été ravagé par le virus de leur propre GLOKdoll. McFly et Carlito ont dévoré des yeux leurs propres GLOKdoll. Raven a dégusté leurs cervelles en vidéo et Sora a entretenu la fièvre sur les réseaux.

Tous ces Zombies GLOK avancent d’un même pas : posséder avant qu’il ne reste plus rien. La contamination se propage… Et tu crois encore y échapper ?